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Comment devenir Suisse ?

Devenir Suisse n’est pas une mince affaire, et il est souvent difficile de se retrouver dans les procédures de naturalisation. C’est pour cela que RL Learning se propose de vous aider à préparer votre candidature grâce à son cours d’Obtention de la nationalité suisse. Afin d’y voir plus clair, RL Learning est allé poser quelques questions à Martin*, élève de notre école.

« Il faut mettre tous les moyens à sa disposition »

 Martin, vous arrivez à la fin des procédures pour devenir citoyen suisse. Combien de temps cela a-t-il duré ?
Je dirais que la procédure dure environ une année entière. De la demande officielle à l’envoi du dossier rempli, il faut compter deux à trois mois, pour rassembler les preuves de résidence (quittances de loyer, billets d’avion, témoignages de voisins…). Une fois le dossier reçu par les services de l’Office Fédéral des Migrations, son instruction dure aussi de deux à trois mois. Une fois la candidature validée, l’Office convoque le demandeur à un entretien, en lui donnant un délai de un à trois mois. Enfin, une fois l’entretien réalisé, les autorités cantonales auxquelles le demandeur est rattaché vont mener une enquête de proximité, afin de vérifier que les personnes impliquées au dossier soient, d’abord existantes, et ensuite recevables en tant que sources. Cette enquête dure généralement de deux à quatre mois.
 En quoi consiste cette enquête ? 
Afin de demander la nationalité suisse, le demandeur doit prouver avoir résidé en Suisse pour une période supérieure ou égale à 12 ans. Pour cela, il doit bien évidemment fournir des preuves « papiers » comme mentionnées plus tôt, mais aussi des témoignages de citoyens suisses. L’administration n’est pas exhaustive quant aux preuves à fournir, alors le demandeur doit mettre tous les moyens à sa disposition pour prouver qu’il a bel et bien vécu en Suisse. D’où l’importance des témoignages. Les personnes impliquées devront aussi témoigner de la bonne volonté du demandeur, notamment sur son respect des valeurs helvétiques ; si l’on a été un mauvais voisin lors d’un séjour, il faut faire bien attention de ne pas impliquer nos anciens voisins… Ces personnes peuvent aussi être des professeurs d’université (dans le cas d’un cursus universitaire) comme du personnel administratif de notre ville d’adoption. Même, et cela se fait régulièrement, les témoins peuvent être des Suisses expatriés avec qui le demandeur est en contact. Il est très fréquent de trouver des rassemblements d’expatriés suisses dans toutes les grandes villes européennes, et c’est un formidable moyen de se créer un réseau en amont d’une demande de naturalisation.

« L’apprentissage de la langue est une condition sine qua non. »

 Vous parlez d’un entretien : comment ce dernier se déroule-t-il ? 
La personne qui nous le fait passer est généralement la personne responsable de notre dossier. Il est divisé en trois parties : premièrement, l’examinateur nous interroge sur les motivations de notre demande de naturalisation. Ensuite, il nous fournit un questionnaire d’une trentaine, voire une quarantaine de questions, que nous devons remplir devant elle ou lui. Toutes les questions sont basées sur notre connaissance de la Suisse : politique (administration, rôle des cantons, rôle de la Fédération, composition des différentes chambres), historique, géographique (noms des capitales de cantons…) et culturelle (cinéastes, peintres, acteurs, lieux-dits). C’est là que mes cours chez RL Learning m’ont été de la plus grande aide. Même après douze ans en Suisse, certaines références peuvent nous échapper ; mais grâce à RL Learning, j’ai pu acquérir toutes ces connaissances très rapidement. Enfin, l’examinateur relit le questionnaire et creuse, si besoin en est, certaines questions.
 Qu’est-ce qu’un demandeur devrait absolument savoir sur cet entretien ? 
Il faut bien prendre en compte l’objectivité pure de la manoeuvre administrative. Rien ne passe par l’affect. Même si on a un passé exemplaire mais qu’il manque une sous-sous-sous-partie à une question sur le dossier, on n’est pas auditionné. L’administration ne s’intéresse en rien à votre carrière et vos diplômes : ce qu’elle veut savoir, c’est que vous adhérez aux valeurs suisses.
 En fait, ces valeurs sont la condition sine qua non d’une naturalisation… 
Exactement. Le respect du civisme, du vivre ensemble et de la décision commune, de la décentralisation sont indispensables. Malgré une politique d »immigration favorisée, les Suisses gardent jalousement leurs valeurs : ils refusent de les « diluer », et sont intransigeants quant à la sauvegarde de cette pensée commune. D’où l’utilité des cours de RL Learning : même si je suis français, j’avais besoin de cette base, besoin d’être familiarisé à la culture et aux valeurs suisses. Bien évidemment, il ne faut pas aussi oublier un point majeur : les langues. Les quatre langues officielles sont le français, l’allemand, l’italien et le romanche (même si uniquement 2% de la population la pratique!). La maîtrise d’une de ces quatre langues est aussi une condition sine qua non. 

« La culture suisse, c’est celle du sédentaire et solidaire ».

 D’où viennent ces valeurs suisses ? 
 La Suisse est un pays qu’il faut envisager de manière géographique : c’est enclavé, avec une longue plaine où ne poussent pas tout ce que l’on désire… Dès lors, on comprend l’aspect sédentaire de la culture helvétique. Tout est fait pour que l’on ne quitte jamais son village. Les infrastructures administratives, de transport, de santé, d’éducation ; tout est à l’échelle de la commune. Grâce aux cours de Vesna chez RL Learning, j’ai pu apprendre comment l’histoire de la Suisse expliquait ses valeurs : l’aspect décentralisé du pays s’est fait assez organiquement, puisque le pays est né d’une cooptation, d’un ralliement de plusieurs cantons. Le pays n’est finalement pas naturellement divisé en cantons, car tout se fait à l’échelle de la commune. La Suisse est le contre exemple d’une France napoléonienne qui découpe et centralise sur la capitale.
 Donc le collectif prime en Suisse ?
Complétement. Vesna nous a raconté l’histoire d’Henry Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge, et c’est un très bel exemple de cet aspect culturel. Lors des batailles napoléoniennes, Dunant, voyant que les Français abandonnaient leurs blessés sur les champs de bataille, a voulu créer une structure qui les soigneraient sur place afin qu’ils ne soient pas laissés à agoniser seuls. C’est l’esprit no man left behind, celle d’un collectif, d’une entraide profondément ancrée. La culture suisse, c’est celle du sédentaire et solidaire. Ca explique aussi l’importance du civisme : si chacun fait sa part, alors le pays se porte bien. Mais cet esprit collectif dépasse les frontières.
 Comment ça ? 
Jusqu’il y a peu, la Suisse a toujours été un pays très pauvre (de par sa position géographique notamment). C’est pour cette raison que l’expatriation fait partie intégrante de la culture suisse. Au XIXème siècle, cela se démontrait par les soldats mercenaires qui allaient se battre aux côtés des pays voisins. Plus tard, ce sont les jeunes filles qui, ne pouvant aider aux champs, étaient envoyées comme nourrices ou gouvernantes en France. Aujourd’hui, cette culture de l’expatriation se perpétue, non plus pour des raisons économiques certes, mais toujours avec un esprit d’entre-soi. J’ai déjà parlé plus tôt des clubs d’expatriés suisses, et c’en est un exemple.
 Merci d’avoir répondu à nos questions Martin, et bonne chance !
*Le prénom a été modifié pour respecter l’anonymat de l’élève.

About Garance

Garance De Senneville, multilingue et professeure de langue en France, est responsable éditoriale chez Arnie's et RL Learning. Contact : g.desenneville@laposte.net

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